Schokotastisch

Organisation

Fairtrade Lëtzebuerg

Durée

1h40

Lieu

Dans les écoles fondamentales du Luxembourg

Contact

Florence Plet-Vincioni
florence.plet.vincioni@fairtrade.lu
35 07 62 25

Types d'activités

Animations/Workshops

Groupes cibles

EF - Cycle 3, EF - Cycle 4

Objectifs / Compétences visées

L’offre pédagogique proposée a pour objectif d’amener les enfants et les jeunes à une réflexion sur le monde dans lequel ils vivent, sur les produits qu’ils consomment, sur leurs actes au quotidien et les impacts que ceux-ci ont sur d’autres personnes. Le but est non seulement de les faire réfléchir, mais que cette réflexion se traduise progressivement par des actions.

Organisation / Programme

Nous aimons tous le chocolat, mais la réalité qui y est liée n’est pas si douce qu’on pourrait le penser. Le monde du cacao, principal ingrédient du chocolat, est en effet plutôt amer. Tout au long de ce workshop, les enfants seront emmenés à voyager à travers ce monde grâce à un jeu de rôles, un jeu de l’oie et bien d’autres activités interactives pour découvrir les problèmes liés à cette filière. Existe-t-il une solution ? Accrochez-vous, ça va être chocotastique !

Approches méthodologiques

La proposition est de sortir du cadre habituel et conventionnel où l’animateur réalise un workshop ou une activité ponctuelle avec une classe sur une thématique sans qu’il y ait une forme de continuité. L’idée est d’introduire progressivement la thématique du commerce équitable dans les matières enseignées à l’école, de motiver les enseignants à travailler cette problématique en plusieurs fois. La thématique du commerce équitable peut en effet être intégrée dans de nombreuses disciplines, et peut ainsi être abordée dans sa totalité et de façon transversale. L’impact sur les élèves, leur compréhension du sujet, voire leur engagement sera ainsi plus important puisqu’ils auront eu le temps non seulement d’assimiler les informations, mais aussi de les questionner, d’en discuter avec les autres, d’échanger leurs idées et impressions.

Plutôt qu’un présentateur et un public assez passif qui écoute un récit, l’objectif est de créer une offre participative, où les élèves contribuent au déroulement de l’activité par leurs idées, leur créativité et leurs questionnements. Cette approche permet de créer de la connaissance en groupe et elle stimule les jeunes qui sont sollicités tout au long de l’activité ou du projet. Aussi, donner la parole aux élèves leur montre que leur avis a de l’importance et que personne n’est exclu des discussions. L’animateur doit évidemment avoir des connaissances sur son sujet, mais il doit être ouvert aux échanges et rester à l’écoute.

Il s’agit donc d’une méthode que l’on peut qualifier de « bottom up », qui vient du bas donc, et où chacun a sa place en tant qu’individu, mais sait également interagir avec un groupe. L’équilibre est donc à trouver entre l’individuel et le collectif, les deux ayant leur importance dans notre société actuelle. Le collectif a en effet une importance considérable puisqu’il montre aux jeunes qu’en groupe on peut créer, construire, qu’on peut voir émerger des idées inattendues. Il leur apprend également que le travail en groupe peut s’avérer complexe puisqu’il faut réussir à s’entendre, que des compromis sont parfois nécessaires pour combler les attentes et besoins de chacun. L’individu a lui également de l’importance, il est primordial de valoriser chaque enfant, chaque jeune pour ses actions et son engagement, le message étant que chaque personne peut agir et que chaque acteur compte.